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"Le
Mexique est le seul pays au monde,
instinctivement surréaliste."
André
Breton
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Zócalo,
México D.F. |
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Mode de vie
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Les
gens
Le Mexique compte 100 millions d'habitants
dont
22 millions dans la capitale. Il existe également
une communauté de 20 millions de citoyens mexicains
vivant au États-Unis. La plupart des gens sont
métisses avec quelques groupes de souche uniquement
européenne.
Pour le "reste", on compte directement 10 %
d'indigènes descendant directement des civilisations
amérindiennes. Le Mexique très tolérant
sur ce continent de violence, est une terre d'asile pour
les "frères" d'Amérique Latine,
fuyant les dictatures.
La
langue et les usages
La langue officielle est le castillan
avec une prononciation plus arrondie
et plus fantaisiste qu'en Espagne. Près de 50 langues
indiennes sont parlées comme le Nahuatl, le Maya,
le Zapothèque.
Bien qu'un peu nationalistes, les mexicains restent ouverts
et polis avec les étrangers (ou gringos),
qui font l'effort de parler l'espagnol.
Quelques uns semblent mus par le désir de ceux
qui ont décrêté l'inutilité
absolue à toute hâte...
Famille
et religion
La
vie en société est basée sur l'importance
de la famille,
autour d'une mère puissante et respectée.
Les liens envers les amis proches et les parrains et marraines,
sont très forts. La
principale religion est le catholicisme. Les indiens pratique
le syncrétisme, mêlant christianisme et croyances
ancestrales originelles.
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Les
échanges
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L'économie
de marché
Dans
un système à la fois organisé et
chaotique, coexistent des
économies modernes et ancestrales. Le Nord du pays
est plutôt riche et industrialisé tandis
que le sud est pauvre et rural. Par les différents
marchés et les vendeurs ambulants, la rue reste
un lieu de rencontre, d'échange et de communication.
Bien qu'alimentaires, la multitude de petits boulots permettent
de maintenir un lien social.
Moyens
de transport
Avec son immense armada d'autocar,
de bus, de taxis et de vélo, le Mexique
est le pays du transport en commun. Ceux qui ont les moyens
de s'acheter une voiture (et le permis de conduire), roulent
en général dans des voitures de marques
allemande ou américaine. La limitation de vitesse
est imposée par la présence de "Tope"
(ralentisseurs efficaces en béton).
Information
et communication
Les
Mexicains sont les rois de l'information visuelle
sur les murs ou sur
les véhicules, en utilisant essentiellement
de la peinture.
Le courrier postal étant peu développé,
le public communique plutôt grâce aux téléphones
à cartes et la messagerie électronique dans
les cybercafés. Mais si c'est possible, la plupart
des rapports s'entretiennent oralement.
Outre, l'ambiance vivante de la rue, il est fort appréciable
de constater que très peu de personnes fument du
tabac dans les lieux publics. Sur les paquets de cigarettes,
est même inscrite la mention "le tabac provoque
le cancer".
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L'envers
du décor
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Inégalités
La crise financière de 1994 et la
mondialisation économique,
continue de creuser des écarts. Plus de 53 des
100 millions de Mexicains vivent avec moins de 34 pesos
(3.5 dollars US) par jour, pour subvenir à leurs
besoins. Parmi eux, la moitié vivent dans un
état de pauvreté "extrême"
notamment dans les campagnes.
La
question indienne
Alors
que le tourisme Mexicain met en avant les racines
Amérindiennes, ses descendant directs sont toujours
traités en bas de l'échelle, malgré
le simulacre d'une loi indigène.
Les indiens sont même parfois victimes d'assassinats,
perpétrés par des groupes paramilitaires
ou des milices de propriétaires terriens (Chiapas,
Guerrero, Oaxaca).
Une
violence sous-jacente
Les inégalités
favorisent un climat d'insécurité (enlèvements
de personnes riches, vols, meurtres). Les trafics en
tout genre (contrefaçons, corruption, drogues)
sont
également à l'origine de la violence,
malgré la présence massive des forces
de l'ordre, aux multiples
uniformes.
Concernant "l'exportation" vers les États-Unis
de marijuana mexicaine et de cocaïne colombienne,
certains responsables politiques et militaires seraient
suspectés d'être directement impliqués
(Tijuana, Juarez, Yucatán).
Écologie
La
forte concentration de la population et le manque de politique
environnementale, engendre des problèmes de pollution,
de traitement d'eau et de gestion des déchets.
La forêt, véritable poumon du pays, est menacée
par l'agriculture extensive.
Les pouvoirs publics essaient néanmoins, de mettre
petit à petit, plus de moyens d'actions et de protection
(sensibilisation du public, création de réserves
naturelles).
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